Situation au sein d’espaces jeunesse de la ville de Saint-Denis
Au-delà de la méthode particulière qui voit ce texte diffusé d’abord par des représentants de partis politiques aux responsabilités avant 2020, les éléments mis en avant appellent à des clarifications pour que les Dionysiennes et Dionysiens ne se laissent pas abuser par de fausses allégations.
Ce courrier a un caractère diffamatoire et calomnieux contre le directeur de l’adolescence et la municipalité qui sont engagés dans des démarches judiciaires pour faire condamner ces faits. Il n’est pas acceptable de laisser ces méthodes d’intimidation sans conséquences et le directeur de l’adolescence bénéficie d’ores et déjà de la protection fonctionnelle.
La municipalité rappelle par ailleurs à tous les agents, agentes de cette direction, comme aux autres, que s’ils subissent menaces ou outrages, et ce même de la part de certains de leurs collègues, elle est à leur écoute et en soutien dans leurs démarches pour avoir un cadre de travail serein et sécure. Quand des pratiques qui ne respectent pas les règles ont été identifiées, elles ont systématiquement été traitées dans les formes appropriées par la Ville et les services départementaux de l’État en charge de la jeunesse. Ce suivi a pu donner lieu à des enquêtes administratives et à des sanctions. Les agentes et agents mobilisés et investis pour un service public de qualité savent qu’ils peuvent compter sur cette municipalité.
Ce courrier de certains agents des espaces jeunesse se pose en réaction au communiqué de la municipalité du 20 décembre venant condamner des attitudes et propos tenus dans le public lors du conseil municipal de la veille. Mais il s’inscrit en réalité dans un contexte plus profond de reprise en main du fonctionnement des espaces jeunesse confiée fin 2023 à la directrice générale adjointe en charge de la ville éducative et au directeur de l’adolescence, par le Maire et la directrice générale des services.
En effet, depuis le début du mandat, les constats de dysfonctionnements et atteintes au cadre réglementaire régissant les lieux d’accueil de mineurs (ACM) et les séjours ainsi que le non respect des règles RH, budgétaires et de communication sont très nombreux. Les « coups de pression » sur la direction et les collègues ainsi que le non-respect du devoir de réserve sont fréquents.
Cette situation, qui ne concerne pas tous les agents mais qui relève néanmoins d’un système connu dans toute la ville depuis des décennies et qui mettait déjà l’ancienne municipalité dans des difficultés encore plus grandes, a entrainé une perte de confiance des parents dans ce service public de proximité pourtant essentiel pour les adolescents dionysiens.
Malgré cela, la municipalité, qui consacre 1/3 de son budget de fonctionnement (65 millions d’euros par an) aux enfants et aux jeunes, n’a pas baissé les bras pour les espaces jeunesse et ne les baissera pas.
Ainsi, avec les membres de l’équipe soucieux de sortir de cette impasse qui n’a que trop duré, la municipalité entend continuer sans faillir de remettre à plat le fonctionnement des espaces jeunesse dysfonctionnels pour la sécurité des adolescents comme des agents.
À un an des élections municipales, l’instrumentalisation de l’opposition communiste et insoumise, premiers responsables de cette situation dont nous avons hérité, concernant les espaces jeunesse est insupportable et dangereuse et doit cesser. La municipalité dénonce le choix d’élus ou ex-élus de partager et soutenir sans aucune réserve le courrier du 7 janvier dont le contenu met directement en jeu la sécurité physique d’agents du service public et reprend en conclusion une forme de chantage sur la prévention des rixes abjecte.
Ces mêmes élus qui n’ont eu aucun mot pour se désolidariser des propos menaçants tenus lors du conseil municipal du 19 décembre. La culture de la menace, de la peur et de la violence politique doit cesser. Comment ne pas voir dans l’attitude de soi-disant «responsables» politiques un blanc-seing donné à certains pour mettre à exécution leurs menaces ?
Le dialogue avec les équipes de la direction de l’adolescence qui ne le refuse pas est constant. Les élus d’opposition doivent se ressaisir et contribuer à apaiser le débat public et à protéger tous les agents, y compris ceux qui ont une exigeante et courageuse mission de faire respecter les règles et la Loi.
La municipalité