Le GIR, nouvelle brigade motorisée

Ville de Saint-Denis

Créé en début d’année, le Groupe d’intervention rapide de Saint-Denis est une brigade à moto de la police municipale. Elle se déploie dans toute la commune pour répondre aux sollicitations des habitants et habitantes.

Ce lundi à midi, le chef de brigade Romain Boutina démarre sa patrouille. Jusqu’à 22 heures, lui et ses collègues du GIR parcourront Saint Denis et Pierrefitte-sur-Seine pour répondre aux demandes d’intervention des habitants qui ont appelé la police municipale au 3055. Son équipe, actuellement composée de 4 agents, devrait passer à 12 dans les prochains mois. Ce Groupe d’intervention rapide a pour particularité de se déplacer à moto, pour être plus mobile, même pendant les heures de pointe et traverser la ville, de La Plaine à Pierrefitte-sur-Seine. L’action de ces agents peut prendre différentes formes : intervention lors de rixes, interpellation de vendeurs de stupéfiants, échanges avec la population… L’essentiel étant de pouvoir se rendre au plus vite là où ils sont demandés.

«Selon le degré d’urgence, nous pouvons intervenir vite. Avec une moto, nous sommes plus mobiles.» Romain Boutina, chef de la brigade du GIR

12h

Après un briefing de la journée, une ultime étape demeure avant d’entamer la patrouille : l’armement des policiers, soumis à de strictes règles de sécurité. «Quand on reçoit une arme, on badge. Tout est pucé», précise Romain Boutina. L’arsenal est assez lourd, avec un pistolet à impulsion électrique, un pistolet semi-automatique, une gazeuse, un bâton de défense télescopique et un petit flashball.

13h

Les policiers du GIR se déplacent à moto par équipe de deux, parfois trois ou quatre. «L’intérêt d’être à moto, c’est d’être plus mobile, de pouvoir arriver rapidement sur place même pendant les heures de pointe», précise le chef de brigade. Un gain de temps précieux, qui demande aussi maîtrise et sang-froid.

15h30

Romain Boutina et ses collègues interpellent régulièrement des vendeurs à la sauvette, dont la marchandise est confisquée et détruite. Leurs actions lors des patrouilles sont variées : contraventions à des véhicules mal garés, intervention en cas de rixes, opération sur des points de deal… «Il y a vraiment de tout, et cela part des appels des administrés», résume Romain Boutina, qui insiste sur sa volonté de créer une proximité avec les habitants.

18h

Lorsque Dionysiens et Pierrefittois contactent le 3055, une équipe du Groupe d’intervention rapide se rend sur place pour évaluer la situation. «Nous sommes dehors de midi jusqu’à 22 heures», rappelle Romain Boutina. Les appels se font souvent nombreux en soirée, «notamment à cause de la consommation d’alcool».