Le futur visage de la Porte de Paris

Julien Moschetti

Le projet d’aménagement du quartier Porte de Paris a vocation à étendre le centre-ville jusqu’au canal, a expliqué le 5 juillet Mathieu Hanotin, lors d'une réunion publique à la Bourse du travail. Il était accompagné par Adrien Delacroix et Katy Bontinck, adjoints au maire, respectivement en charge de l’urbanisme et de la rénovation urbaine.

« C’est un moment charnière pour le projet d’aménagement de la Porte de Paris. Beaucoup de choses vont évoluer dans les années à venir », a expliqué Mathieu Hanotin, lors d'une réunion publique à la Bourse du travail, le 5 juillet. Le maire de Saint-Denis a ensuite donné les grandes lignes de ce « projet au long cours » qui va désormais pouvoir prendre forme, suite à la déconstruction des bretelles de l’autoroute A1 (fin des travaux d’ici la fin de l’année).

Ces aménagements permettront « d’étendre le centre-ville jusqu’au canal de Saint-Denis » pour « construire une nouvelle Porte de Paris », ambitionne le maire qui a évoqué la place centrale qu’occupera le bassin de la Maltournée qui a accueilli une fan zone durant les Jeux. A l’avenir, ce site sera un maillon « crucial » pour relier le centre-ville et la Plaine, a estimé Mathieu Hanotin.

L’édile a aussi annoncé la construction d’un grand parc de 4 hectares qui fera le lien entre le nord (centre-ville) et le sud de la Porte de Paris (canal de Saint-Denis). A terme, c’est donc une trame verte qui permettra de traverser la ville, du canal au parc Cachin, en passant par le parc de la Légion-d’Honneur. Un parc qui sera étendu de 5 300 mètres carrés dans les années à venir.

Mathieu Hanotin est aussi revenu sur le projet d'implantation future de l’université internationale de Casablanca (UIC), à proximité de l’hôtel Novotel de Porte de Paris. Les étudiants de l’UIC viendront donc à Saint-Denis pour poursuivre leur cursus (formations de 2 à 6 mois) à partir de 2016. Un institut de soins infirmiers sera également construit à la sortie de métro côté Stade de France. Objectif : former environ 940 étudiants par an aux métiers suivants : infirmier diplômé d’État, infirmier de bloc opératoire, aide-soignant, sage-femme, auxiliaire de puériculture…

Enfin, le projet prévoit la construction de logements le long des principaux axes, mais aussi l'aménagement des espaces publics, ainsi que le développement des commerces et des services.