L'Art dans l’espace public

Des œuvres d’art à proximité grâce au 1% artistique 

Le « 1 % artistique » réserve 1 % du coût d’une construction publique à la commande ou à l’achat d’œuvres originales d’artistes vivants et à leur installation dans le bâtiment.

Ce dispositif offre aux artistes d’horizons divers la possibilité de créer pour un lieu de vie, de collaborer avec des architectes et de sensibiliser le public à l’art contemporain. 

Les œuvres sont choisies par un jury comprenant notamment le Maire et la DRAC Île-de-France.

Dans les écoles

Au Village des athlètes

Le Village des athlètes est, en phase héritage, après les Jeux de Paris 2024, un quartier de vie donnant une nouvelle vision de la ville : sensible, ludique et accessible, où l’art occupe une place de choix. 

Pour forger cette identité et offrir des expériences nouvelles aux habitants, salariés et visiteurs du quartier, les concepteurs du Village ont imaginé le parcours artistique « Courants fertiles ». Tout au long de ce parcours, des œuvres poétiques et interactives, dispersées entre immeubles et rues, créent la surprise et une tonalité unique. 

Le parcours propose un récit qui célèbre le passage des Jeux, l’histoire locale et la transformation urbaine, tout en invitant habitants, habitantes et artistes à s’approprier le quartier. 

Dans la gare du métro Saint-Denis Pleyel 

En 2026, 108 sculptures de femmes, inspirées des Vénus de la Préhistoire, seront installées dans l’atrium de la gare Pleyel par l’artiste française Prune Nourry. Avec le projet La Terre qui m’est Chair, elle invite les Dionysiennes à donner des échantillons de terres pour qu’elles soient disposées à l’intérieur des œuvres. 

Sur les quais, des panneaux de Sergio Garcia Sanchez, auteur et illustrateur de bande dessinée espagnol, habillent les murs sur 45 mètres. Générations représente la culture du territoire, comme le hip-hop, le graffiti, le passé industriel, la richesse archéologique et l’héritage des JOP.

Transformer le paysage et proposer de nouveaux usages 

Street art avenue 

La Street Art Avenue est un parcours artistique à ciel ouvert de près de 5 km longeant le canal Saint Denis entre Paris (La Villette) et Saint Denis (Stade de France). Lancé en 2016 pour l’Euro de football avec la réalisation d’une quinzaine d’œuvres, pérennes ou éphémères. Le projet se poursuit en investissant toujours de nouveaux lieux. Il regroupe aujourd’hui plus de 40 œuvres monumentales exécutées par des artistes locaux et internationaux, dans des styles variés (graffiti, pochoirs, collages

Gratuit et accessible en permanence, ce musée urbain valorise le territoire, crée du lien avec les habitants, habitantes, et transforme l’espace public en une expérience culturelle vivante. De nombreuses rencontres et ateliers avec le public sont organisés : visites guidées, croisières.

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Passage pas sage 

Le centre-ville de Saint-Denis est en pleine transformation, avec pour objectif d’améliorer le cadre de vie des Dionysiennes et Dionysiens. Depuis 2022, le réaménagement des espaces publics vise à les rendre plus agréables et inclusifs, afin que toutes et tous puissent se les approprier et y développer des usages conviviaux et culturels.

Le projet Passage pas_sage s’inscrit dans le deuxième axe du programme d’urbanisme culturel intitulé Rêver le centre-ville. Imaginé par les artistes LAO SCOP et Sanae Nicolas, avec la participation active des enfants, il propose de métamorphoser temporairement la rue Albert-Walter à travers des installations artistiques ludiques, centrées sur le sport et le jeu. Déployé sur deux ans, ce projet expérimental permettra de recueillir des retours d’usagers afin d’orienter les futurs aménagements permanents.

Passage pas_sage est porté par la coopérative Cuesta dans le cadre du groupement de maîtrise d’œuvre piloté par l’agence BASE paysage. Il s’agit d’une initiative de Plaine Commune, Territoire de la Culture et de la Création, menée en partenariat avec la Ville de Saint-Denis et avec le soutien de l’ANRU.

Valoriser le patrimoine et la mémoire

La fresque Amblard

Cette fresque commémorative de la Résistance dionysienne, réalisée en 1965 par Jean Amblard, a été restaurée en 2025 et a pu retrouver ses couleurs d’origine. Située sur le fronton du dépôt de bus RATP à Saint-Denis, elle rend hommage aux résistants et aux ouvriers de l’usine Hotchkiss de Pleyel, qui ont construit un char militaire utilisé pendant l’insurrection. La restauration, financée par la Ville de Saint-Denis et la RATP, a été conduite par des experts en peinture murale, en collaboration avec la famille de l’artiste. 

Sculpture hommage aux victimes de l'esclavage

Sur la place Robert-de-Cotte se trouve une sculpture sphérique en métal, incrustée de médaillons sur lesquels sont inscrits les noms des 213 esclaves, chiffre symbolique représentant les 213 ans de cet esclavage. La stèle a été conçue par le sculpteur Nicolas Cesbron et inaugurée à Saint-Denis à l’occasion de la journée de la commémoration des victimes de l’esclavage colonial, le 23 mai 2013. Elle se trouve à ce nouvel emplacement depuis la cérémonie commémorative du 23 mai 2024

Parcours historique et artistique dans la ville

20 bornes sculptées dans le métal, œuvres d'art originales du plasticien Jean Kiras, relient la Basilique au Stade de France. Ces bornes évoquent la mémoire du sol et portent inscrites les étapes de la formation de la ville de ses origines au XXIe siècle. Elles content l'évolution de sa vie économique, culturelle, artistique, religieuse et témoignent de la vie quotidienne de ses habitants entre passé et futur. Certaines portent en transparence, dans la résine, un fac-similé d'objet, symbole d'une époque ou d'une activité.

Parallèlement à ce premier parcours, une soixantaine de bornes disséminées en ville présentent, à leur emplacement, un bâtiment disparu ou toujours en place considéré comme marquant pour l'histoire de la ville, voire au-delà.

Cette réalisation est le fruit d'une collaboration en 1998 entre le plasticien Jean Kiras, l'historien, Luc Fauchois, et l'Unité d'archéologie de la Ville. Elle a bénéficié du soutien financier de la Ville, du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et de l'entreprise JC Decaux.

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Présentation du projet